1)
Au moment où s’ouvre
un nouvel eurogroupe, consacré à la Grèce et qui ne donnera sans doute
rien, ce petit article relatant l’opinion de Paul De Grauwe
"Le sort de la Grèce est entre les mains des bureaucrates non élus de la
BCE", estime Paul De Grauwe, professeur d'économie à la London School
of Economics. "Ce ...
|
j’y relève notamment cette phrase, parlant des créanciers de la Grèce :
« [ils] n'ont tiré aucune leçon de la crise. Leurs exigences enfoncent encore davantage l'économie grecque.
Et pourtant, ils arrivent à faire croire aux médias que ce sont les Grecs qui sont déraisonnables, et pas eux".
Exemple
de cela est encore donné par la comédie de rejet de responsabilité
menée par Juncker qui dit attendre de nouvelles propositions grecques et
en avoir
fait lui-même: voici comment cela s’est en fait passé, selon le site
keep talking greece :
An hour after the EC President’s outburst, Greek government s pokesman
Gabriil Sakellaridis reminded Juncker of the 5-page document he had
handed out to Tsipras.
|
Pour une fois qu’on a des récits directs de l’intérieur d’une négociation, on ne va pas se plaindre …
2)
Une réflexion : de
toutes façons, Tsipras ne peut pas aller plus loin dans ses concessions,
car il n’aurait plus de majorité au parlement , les rebelles de son
propre parti ne pouvant les accepter. Donc, chute
du gouvernement, et pas de mise en œuvre d’un éventuel accord. Et cela,
les créanciers le savent très bien aussi. Alors ? C’est peut-être ce
qu’ils veulent ?
Bien à tous
Marc Molitor
No comments:
Post a Comment