Bonjour à tous,
Après une (petite) interruption, quelques nouvelles.
1)
La Grèce enregistre une petite croissance économique pour la première fois depuis longtemps.
L’économie grecque retrouve de l’oxygène. La croissance est en hausse de
0,5 % au troisième trimestre, preuve, selon le gouvernement, que la
Grèce a engagé ...
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L’article
n’explique cependant pas les sources de cette croissance. Le tourisme
pourrait y avoir joué un rôle. Mais quels autres secteurs, cela reste
nébuleux. En même temps, le niveau du
PIB avait déjà tellement dégringolé qu’un moment cela s’arrête. Cette
légère reprise se fait par rapport à un niveau qui était très bas.
Athènes a pu récemment dégager un excédent de son budget comme
l’explique l’article, grâce à de meilleures recettes fiscales
et des dépenses publiques qui ont fortement baissé.
2)
Tsipras
espère donc pour voir maintenant attend des créanciers des gestes sur
le dette. Il vient d’être conforté en cela par les déclarations d’Obama
en visite à Athènes.
Cependant,
il est toujours confronté à des créanciers loin d’être souples, qui
continuent sans cesse à reporter leurs promesses et qui continuent à
coincer Athènes.
La Grèce a fini d'intéresser qui que ce soit (de sensé) et son sort,
dans un environnement post Brexit, repose sur les seuls grecs.
M.Tsipras, a mis bien du temps ...
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3)
Les
données de la conjoncture économique en légère amélioration sont loin
de permettre d’apprécier vraiment ce qui se passe. Par exemple, l’effet
cumulatif négatif de cette énorme austérité
sur les pensions :
ou
encore l’état réel de l’emploi. Les dernières données montrent un
sous-emploi énorme, mais qui dans le même temps ne peuvent évaluer le
travail noir et toute activité de survie, très répandus :
Tandis
que les données structurelles sur la pauvreté sont alarmantes. Les
dernières statistiques officielles montrent - entr-autres - , que 230
000 enfants vivent dans un foyer sans aucun
revenu:
4)
Sur
le plan politique, Tsipras a remanié son gouvernement pour écarter soit
ceux qui étaient opposés à l’ampleur des privatisations, soit ceux qui
n’ont pas amélioré suffisamment l’efficacité
des administrations, soit encore la ministre de l’éducation en conflit
avec l’Eglise orthodoxe.
Ci-joints
deux papiers sur sa situation politique délicate. S’il a réaffirmé son
autorité politique totale sur son parti Syriza, notamment pour éviter
toute défection au parlement où les
votes sont comptés, en même temps ce même parti est aujourd’hui
largement en chute dans les sondages. Avec toujours des données qui
indiquent que de nombreux grecs désinvestissent de la scène politique
5)
Dans
deux prochaines livraisons, nous examinerons la poursuite du
démantèlement – bradage du pays à travers deux phénomènes : le logement
d’une part et les privatisations d’autre part.
Bien à tous
Marc Molitor
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