Thursday, May 25, 2017

Grèce, 16/11/2016

Bonjour à tous,
Après une (petite) interruption, quelques nouvelles.
1)    La Grèce enregistre une petite croissance économique pour la première fois depuis longtemps.

L’article  n’explique cependant pas les sources de cette croissance. Le tourisme pourrait y avoir joué un rôle. Mais quels autres secteurs, cela reste nébuleux. En même temps, le niveau du PIB avait déjà tellement dégringolé qu’un moment cela s’arrête. Cette légère reprise se fait par rapport à un niveau qui était très bas. Athènes a pu récemment dégager un excédent de son budget comme l’explique l’article, grâce à de meilleures recettes fiscales et des dépenses publiques qui ont fortement baissé.
2)    Tsipras espère donc pour voir maintenant attend des créanciers des gestes sur le dette. Il vient d’être conforté en cela par les déclarations d’Obama en visite à Athènes.
Cependant, il est toujours confronté à des créanciers loin d’être souples, qui continuent sans cesse à reporter leurs promesses et qui continuent à coincer Athènes.

3)    Les données de la conjoncture économique en légère amélioration sont loin de  permettre d’apprécier vraiment ce qui se passe. Par exemple, l’effet cumulatif négatif de cette énorme austérité sur les pensions :
ou encore l’état réel de l’emploi. Les dernières données montrent un sous-emploi énorme, mais qui dans le même temps ne peuvent évaluer le travail noir et toute activité de survie, très répandus :
Tandis que les données structurelles sur la pauvreté sont alarmantes. Les dernières statistiques officielles montrent - entr-autres - , que 230 000 enfants vivent dans un foyer sans aucun revenu:

4)    Sur le plan politique, Tsipras a remanié son gouvernement pour écarter soit ceux qui étaient opposés à l’ampleur des privatisations, soit ceux qui n’ont pas amélioré suffisamment l’efficacité des administrations, soit encore la ministre de l’éducation en conflit avec l’Eglise orthodoxe. 
Ci-joints deux papiers sur sa situation politique délicate. S’il a réaffirmé son autorité politique totale sur son parti Syriza, notamment pour éviter toute défection au parlement où les votes sont comptés, en même temps ce même parti est aujourd’hui largement en chute dans les sondages. Avec toujours des données qui indiquent que de nombreux grecs désinvestissent de la scène politique

5)    Dans deux prochaines livraisons, nous examinerons la poursuite du démantèlement – bradage du pays à travers deux phénomènes : le logement d’une part et les privatisations d’autre part.
Bien à tous
Marc Molitor


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