Comme les medias ont
abondamment parlé de la Grèce après le référendum, une sélection est
très difficile, il valait mieux attendre un peu.
Un petit commentaire sur le référendum.
Contactées vendredi et
samedi, plusieurs personnes connaissant bien le terrain m’avaient
certifié que le non l’emporterait, et probablement assez largement.
C’est de fait assez logique et seul un certain aveuglement de beaucoup de commentateurs pouvaient laisser –croire le contraire .
Trois raisons à relever
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Ils ne tenaient pas
compte de l’exaspération d’une grande partie de la population. Ces
commentateurs , se focalisant sur les efforts et les compromis à venir
(indispensables à leurs yeux) pour les grecs,
oubliaient la somme des efforts passés (peut-être improductifs,
inefficaces, mais en tout cas bien réels).
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Voter oui, c’était
faire chuter Tsipras et le gouvernement et c’était le retour des
partis/familles largement discréditées par les décennies de gestion
passées. Tsipras a l’avantage d’(une certaine virginité
– nouveauté).
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La campagne pour le
oui a souvent été indécente et manipulatoire. De l’intérieur, elle était
menée par tout quiconque a de l’argent, du pouvoir économique et des
medias en Grèce, ainsi que par les partis discrédités
susnommés. De l’extérieur, les pressions très fortes et les saillies
comme celle, inacceptable, du président du parlement européen (le
social-démocrate allemand) Martin Schultz ont évidemment eu un effet
opposé à celui recherché. Tous ces gens n’ont , une
fois de plus, pas tiré les leçons des référendums précédents comme en
2005 en France, aux Pays Bas, en Irlande. (Ci-joint, un article de JF
Kahn sorti dans le soir de ce matin va tout à fait dans ce sens)
Il faut relever du coup que , via le référendum, Tsipras a très largement élargi ses soutiens politiques et sa base électorale.
De toutes façons, il valait largement mieux un tel résultat qu’un 51/49. Le sens et le signal est clair.
Quelques articles et papiers d’opinion à relever
1)
Sur la négociation d’aujourd’hui et ses limites-enjeux
Malgré le référendum, Alexis Tsipras doit renoncer à parler de la dette
ou risquer le Grexit. La chancelière refuse d'ouvrir le dossier, prise
dans le piège de ...
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Voir aussi ci-joint deux articles de Mediapart
2)
Quelques opinions
La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées
sur Xerfi Canal. Aujourd'hui: Grèce, parias ou damnés de l'euro ?
Disons-le d'emblée, à l ...
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En attaché, Une interview de Gabriel Colletis dans le Soir (pour lui, le Grexit est perdant pour tout le monde)
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Un papier de jacques Sapir http://russeurope.hypotheses. org/4056 (économiste français, spécialiste notamment de la Russie. Opposant à l’euro)
3)
Un papier intéressant sur les clichés sur les grecs, qui ont été réactivés à l’occasion du référendum
Bien à tous
Marc Molitor
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